Darkent >
Merci pour ce complément, Bourdieu fait des analyses pertinentes et poussées.
La nourriture bio n'est pas si cher que ça, pour moins cher qu'un fast food je me suis fait une salade niçoise avec que des ingrédients bio, et elle me tiens deux jours pour 10 euros, et je suis parisien ! Ma salade nourrit facile 3 personnes pour un repas, mais moi seul j'en ai fait 2 avec, me suis bien calé.
L'argent n'est pas la seule solution, il y en a deux autres complémentaire, qui est le travail (et pas l'emploi) et les réseaux. Connaître ses voisins agriculteurs et producteurs est essentiel. Si on se fait enfler aujourd'hui c'est à cause des intermédiaires. Même dans l'emploi il y a des intermédiaires, dans l'informatique ce sont les SSII (saloperie).
Je prends un exemple tout con, un collègue à une famille qui produit des noix biologique. En supérette bio c'est 20 euros le kilo, sa famille les vend 4 euros le kilo, du coup j'ai des noix 5 fois moins cher que sur le réseau "officiel".
Ensuite le travail, tu connais les principes de permaculture? (là c'est la dimension travail). La permaculture c'est mettre le savoir de l'humanité en pratique pour produire des micros écosystèmes énergiquement autonome et autogéré. Par exemple les panneaux solaire entre dans le principe de permaculture, mais plus important et plus primordial, les jardins producteur de aliment autonome. C'est à dire que tu fais en sorte d'organiser la collaboration de différente plante pour que ces dernières prolifèrent en s'aidant les unes les autres plutôt que de se parasiter, et ainsi d'être productive. L'entretien étant minime, et se résumant à l'unique récolte des fruits, légumes, feuilles, racines, tubercules, champignons, oléagineuses, etc.
Concrètement, le travail à fournir c'est étudier le sol, acquérir un savoir sur la botanique, la gestion de l'espace, de la lumière (inclinaison, et positionnement des plantes les unes par rapport aux autres pour qu'aucune ne se gène à la captation du soleil) etc.
On peut partir loin, le principe de permaculture est richissime et pourtant pas mis en avant politiquement.
Actuellement j'ai justement un projet de restaurant bio à court terme, et basé sur le principe de permaculture à long terme. Créer un restaurant autonome énergétiquement, et qui se fournis par des jardins que j'aurais disposer à long terme pour le fournir en matière première.
La permaculture est supérieure au bio (aucun traitement, alors que le bio aurait un minimum de traitement sur certains produit). Les plantes se démerdent, car associées à d'autres plantes, nouricière (qui fixe l'azote), protectrice, insecticide, et même à des animaux par exemple des canards dressés qui développe le gout des limaces, etc. Les efforts fournis par l'homme se résume à surveiller le jardin de temps en temps, et à venir ramasser ce dont il a besoin, et quelques fois à remédier à quelques problème (intempérie principalement, mais aussi la main de l'homme, ou les animaux errants).
Ce principe est à étendre à tout son mode de vie, faire bosser les forces naturelles à sa place. Là on se prend tellement pour des génies, qu'on a défoncer les insectes pollinisateur avec nos conneries d'insecticide qui rendent les nuisibles de plus en plus résilient, à un tel point, que j'ai appris que des humains faisaient maintenant le travail des insectes pollinisateurs. Bravo l'humanité, bravo.
Les humains ne sont pas rentable aux taches de labeur, l'intelligence c'est la gestion des forces en place. On utilise les chevaux depuis des millénaires pour ça, les chiens pareil, etc. On excelle dans la gestion, l'homme est un gestionnaire, mais ça ne veut pas dire qu'il ne doit pas mettre les mains dans le cambouis.
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